Vous êtes nombreux à me demander plus de détails sur la façon dont j’utilise mes fiches d’exercices, je me suis donc dit qu’il était temps de faire un petit épisode là-dessus pour que ça soit plus clair pour tout le monde !
Organisation d’une fiche d’exercice
Si tu ne vois pas du tout de quoi je parle quand je dis “fiche d’exercices”, je fais référence à des fiches que tu peux télécharger sur mon site. Une fiche, c’est une feuille A4 recto verso. Chaque fiche est organisée de la même façon - je me suis créé un template que je réutilise tout le temps. Au recto, on trouve toujours le numéro et le titre de la fiche. Les titres, ce sont en gros les titres des chapitres ou les grands thèmes que je vois avec les élèves. Chaque fiche porte ensuite un numéro pour qu’on puisse tous faire référence simplement à la même fiche.
En dessous du titre se trouve la compétence spécifique travaillée sur la fiche. On peut trouver par exemple “appliquer les règles de nomenclature”, “établir la formule moléculaire d’un composé”, “résoudre un problème de MRU à un mobile” ou encore “tracer et interpréter un graphique”. Comme chaque fiche entraîne sur une et une seule compétence, les exercices d’une même fiche sont du même style. Je n’utilise pas une fiche pour faire des exercices variés sur un chapitre - j’utilise une fiche pour faire travailler un élève sur une compétence bien précise. Si je veux faire des révisions plus globales, je compile différents exercices venant de fiches différentes - mais pour moi, c’est un tout autre objectif qui est alors travaillé, et ce n’est pas celui que je poursuis avec les fiches.
Une fiche d’exercice est là pour permettre à chaque élève de travailler UNE chose bien spécifique. Tous les élèves ne vont pas travailler en même temps sur la même fiche. Et tous les élèves ne vont pas forcément faire toutes les fiches d’un chapitre. Et de la même façon, un élève ne doit pas forcément faire tous les exercices d’une même fiche - lorsqu’il a compris un type d’exercice, le mieux c’est d’arrêter de travailler sur cette fiche et de passer à autre chose. Il va conserver la fiche et pouvoir y revenir plus tard si nécessaire, mais mon objectif n’est jamais qu’il termine totalement une fiche s’il n’en ressent pas le besoin. Pour préparer une évaluation de fin de chapitre, il est beaucoup plus pertinent de faire un ou deux exercices de chaque fiche plutôt que 2 fiches complètes sur la même compétence, par exemple.
À côté de la compétence travaillée, on peut trouver le niveau des exercices. J’ai choisi un barème qui compte trois niveaux, symbolisés par une, deux ou trois étoiles. Le niveau “normal” est le niveau deux étoiles ; ce sont les exercices de ce niveau que les élèves doivent être capables de réussir lors d’une évaluation, par exemple. Pour les élèves qui ont des difficultés, qui ont des craintes à s’attaquer directement à ce genre d’exercices, ou qui ont besoin de révision ou de remise en confiance, les exercices une étoiles sont là. Ils sont beaucoup plus simples, demandent en général moins de réflexion, n’utilisent qu’une simple formule ou comportent moins d’étapes. Ça peut être aussi des exercices qualitatifs sur une matière, alors que les exercices quantitatifs, souvent plus compliqués pour les élèves, seraient plutôt dans le niveau deux étoiles.
Et puis il reste le niveau trois étoiles, qui n’est pas toujours disponible pour toutes les matières, bien que j’essaie d’en mettre dès que possible. Ce sont des exercices de dépassement, pour les élèves qui veulent aller plus loin dans la matière et découvrir de nouveaux concepts ou simplement qui veulent se frotter à des exercices plus complexes. J’essaie toujours de placer un exercice de niveau trois étoiles lors d’une évaluation, comme exercice bonus, donc facultatif, qui ne peut qu’apporter des points en plus aux élèves qui s’y essaient.
Si je continue à détailler l’organisation d’une fiche, je vais trouver les ressources théoriques. En deux ou trois lignes, j’écris un bref rappel théorique. Ce n’est donc pas la théorie complète, mais un petit rappel d’une définition ou d’une formule importante pour les exercices à réaliser ensuite. Juste à côté, il y a toujours au moins un QR code, et parfois plusieurs, qui mène vers une vidéo, et parfois à une ressource sous forme de document (par exemple quand l’élève a besoin d’une table de constantes, je peux mettre le lien à cet endroit-là).
Les vidéos que j’utilise sont des vidéos trouvées sur YouTube ou réalisées par moi-même. Je me suis lancée dans la réalisation de vidéos explicatives durant le premier confinement, en 2020, et vu les retours positifs que j’ai eu à ce moment-là, j’ai continué à proposer des vidéos à mes élèves. Je trouve que c’est un moyen très efficace pour leur permettre d’avoir une nouvelle fois le cours à regarder et à écouter, à leur rythme. Cela permet en plus aux absents de se remettre plus facilement à jour quand ils ne trouvent pas d’autre élève pour leur expliquer la matière vue. Si j’ai réalisé une vidéo sur le sujet, je mets le lien vers ma propre vidéo, car j’utilise exactement la même terminologie que celle que j’utilise moi-même en classe avec mes élèves. C’est donc plus facile pour eux de faire le lien avec le cours. Mais comme je n’ai pas fait de vidéo sur toute la matière, ou que d’autres YouTubers ont fait d’excellentes vidéos pour lesquelles je ne vois pas d’intérêt à refaire une version moi-même, j’utilise aussi d’autres vidéos. Les vidéos peuvent donc être une explication théorique de la matière mais également une résolution détaillée de certains exercices présents sur la fiche.
Ensuite, on arrive à la plus grande partie de la fiche : les exercices. Je remplis cette partie avec une série d’exercices ; parfois il y en a très peu, voire qu’un seul, lorsque l’énoncé est très long et donc qu’il prend beaucoup de place, et parfois il peut y avoir jusqu’à une dizaine d’exercices. Le nombre d’exercices est donc très variables, mais c’est uniquement dû à la place disponible sur la feuille, et pas du tout réfléchi par rapport au temps nécessaire pour réaliser les exercices.
Tout en bas de la feuille se trouvent deux petites cases ; une pour que l’élève puisse y noter le temps qu’il a pris pour réaliser la fiche, et une pour que le professeur puisse faire un petit retour. Je n’utilise pas tout le temps ces deux cases, mais je t’explique d’où elles viennent. Quand un élève a raté une évaluation, alors qu’il a travaillé, je lui permets en général de la repasser. L’école dans laquelle je travaille a organisé des plages-horaires spéciales pour faire repasser les évaluations, et chaque professeur peut inscrire ses élèves et déposer l’évaluation qu’il doit passer. C’est une super idée, mais bien sûr il y a des abus. Beaucoup d’élèves ne préparent même plus la première évaluation et comptent sur cette évaluation de repassage. J’ai donc mis en place un système pour limiter ce comportement : j’impose aux élèves de réaliser des fiches d’exercices avant de pouvoir repasser une évaluation. C’est le seul moment où je demande à un élève de faire toute une fiche, et où je vérifie que le travail est réalisé. En fonction de l’autonomie de l’élève et de l’année dans laquelle il se trouve, je peux lui imposer moi-même le numéro des fiches qu’il doit faire, en fonction des résultats de sa première évaluation ; je vois sur quelles compétences il a eu des soucis, et je le redirige vers les fiches en questions. Chez les plus grands, qui sont plus autonomes et ont l’habitude d’utiliser ces fiches, c’est à eux d’aller chercher les fiches adéquates et de me montrer qu’ils ont retravaillé les compétences qui leur faisaient défaut la première fois. J’utilise donc la case “validation par le professeur” pour marquer que j’ai vu le travail réalisé, et j’utilise le temps que l’élève a pris pour réaliser la fiche pour lui donner un feedback : s’il a pris beaucoup trop de temps, c’est probablement qu’il doit encore s’entraîner pour être capable de faire l’évaluation dans le temps qui lui sera imparti.
Une autre utilisation possible, que j’ai déjà mise en place avec certaines classes, c’est d’encourager la réalisation de fiches de manière régulière. J’ai réalisé pour cela une “coupe des quatre maisons”, comme dans Harry Potter, où le fait de réaliser des fiches rapportait des points, et le fait de réaliser une fiche chaque semaine rapportait un bonus. J’utilisais de nouveau la case “validation par le professeur” pour compter les fiches réalisées par les élèves, et pour qu’ils ne me rendent pas la même fiche chaque semaine. Une fiche n’était pas validée s’il n’y a pas le détail des résolutions, puisque les réponses finales sont données au verso.
Ce qui m’amène donc à la dernière information présente sur la fiche : le correctif. J’ai fait le choix de mettre uniquement la réponse finale, au verso de chaque fiche, pour deux raisons : tout d’abord, simplement pour avoir la place de mettre le correctif au verso de chaque fiche. Et deuxièmement, car la rédaction numérique d’un correctif complet est très longue. J’ai donc préféré créer plus de fiches, plus rapidement, sans devoir prendre le temps de rédiger un long corrigé.
Ranger les fiches dans des fardes
Ça, c’est pour l’organisation de chaque fiche. Maintenant, voyons comment je fais, en pratique, pour utiliser tous ces fichiers numériques. Car ça demande toute une organisation ! Je vais donc t’expliquer comment je range ces fiches dans mes classes et quand je les utilise concrètement dans mes cours.
Mon premier avantage, c’est que je donne la majorité de mes cours dans le même local : le laboratoire de chimie. J’ai toujours cours de sciences générales, en 4e, 5e et 6e dans le labo de chimie. Par contre, lorsque je donne des cours de sciences de base, ce n’est pas dans ce local-là, et je dois chaque fois changer de classe. Je connais donc l’avantage à avoir son propre local, mais aussi le désavantage de devoir changer de local.
Si tu as ton propre local, c’est l’idéal. Dans le labo de chimie, j’ai investi l’appui de fenêtre avec une série de farde comprenant toutes les fiches d’exercices. Chaque farde porte sur un chapitre ou un thème. J’ai par exemple une farde sur les bases de la chimie, une farde sur la stoechiométrie, une farde sur les équilibres chimiques, etc. J’indique donc sur la tranche de la farde le sujet et l’année concernée. En début d’année, je prends quelques heures à côté de l’imprimante pour imprimer toutes les fiches dont j’aurai besoin durant l’année, et je remplis toutes ces fardes. C’est long, très long, et je fais rarement tout ça en une fois. J’essaie de trouver du temps durant les premières semaines, comme ça je suis débarrassée de cette tâche ensuite, et je sais que j’aurai toujours des fiches d’exercices prêtes à me sauver quand j’en aurai besoin. Je commence toujours par les fardes qui portent sur les premiers chapitres de l’année si je n’ai pas le temps de tout faire à l’avance, et je m’arrange en tout cas pour avoir renfloué une farde avant d’aborder son contenu avec les élèves. J’attends d’avoir mes listes de classes par contre, pour savoir combien d’élèves je vais avoir. J’ajoute toujours deux ou trois copies en plus, au cas où des élèves se rajoutent en dernière minute. Et puis je fais mes photocopies ; pour les fiches deux étoiles, je fais autant de copies que j’ai d’élèves, mais pour les fiches une et trois étoiles, j’en fais beaucoup moins.
En général, pour une classe de 25 élèves, j’ai fait une dizaine de copies pour les fiches une étoile (et si besoin, j’en referai quelques-unes durant l’année), et je fais 5 copies de fiches trois étoiles. Comme je réutilise les mêmes fiches d’année en année, ce n’est pas grave de faire trop de copies ; elles seront simplement utilisées l’année suivante. Dans chaque farde, je mets la copie originale dans une feuille plastique, et je place les photocopies juste derrière. Cela permet aux élèves de facilement passer d’une fiche à l’autre. Je leur explique bien au début qu’ils peuvent se servir comme ils veulent, mais qu’ils ne peuvent pas toucher à l’original. Et je demande que lorsqu’un élève prend la dernière feuille d’une fiche, il me prévient pour que je puisse aller en refaire pour la prochaine fois. Il me suffit alors de prendre l’original pour faire des copies ; plus besoin de clé USB !
Durant l’année, si je me retrouve un jour à avoir une heure de fourche avec rien à faire, j’en profite pour prendre une farde qui a déjà été utilisée cette année-là, et je refais des copies pour l’année suivante.
Si jamais tu es dans la situation où tu n’as pas le même local pour tous tes cours, c’est un peu moins pratique, mais cela peut toujours fonctionner. Dans ce cas, je prépare d’autres farde, avec uniquement le contenu du cours que je vais donner dans la classe en question, et potentiellement des rappels de l’année précédente si besoin. Je me retrouve donc avec certaines fardes en doubles ; une version dans mon labo, et une version dans la classe où je donne un autre cours. Dans mon école, une armoire est réservée dans chaque classe au matériel que les profs souhaitent laisser en classe et mettre à disposition des élèves. Je laisse donc tout le temps mes fardes dans cette armoire. Essaie de trouver un endroit dans chaque local où tu donnes cours pour pouvoir laisser tes fardes. S’il n’y a pas beaucoup de place, tu peux simplement laisser une farde avec les fiches sur le chapitre que tu es en train de voir, et changer la farde durant l’année.
Une dernière chose pour organiser tes fardes : une fois que tout est en place, il peut être intéressant de réaliser une table des matières à afficher en première page de chaque farde. Cela permet aux élèves d’avoir une vue directe des différentes fiches disponibles pour chaque compétence, et d’être plus efficaces dans leur recherche de fiche.
Utilisation des fiches durant l’année
Maintenant que toutes les fiches sont imprimées et stockées dans des fardeaux dans les locaux où tu donnes cours, voyons comment les utiliser durant l’année.
Ces fiches ne sont pas les premiers exercices que je donne aux élèves lorsqu'on voit une nouvelle matière, ce sont plutôt des fiches d'exercice une fois la matière déjà vue. Pour chaque chapitre, j’ai donc d’autres exercices que je fais avec les élèves. Ce sont des exercices qui me servent d’exemples et qui me permettent d’expliquer comment résoudre chaque type d’exercices. Je vais donc soit les écrire au tableau, soit distribuer une feuille d’énoncés aux élèves.
Les fiches d’exercices viennent dans un second temps. Lorsque la matière est vue, il faut que les élèves s’entrainent sur des exercices répétitifs pour que leur résolution devienne automatique. Ce n’est pas en faisant une ou deux fois un type d’exercice qu’ils vont se souvenir comment faire des semaines, voire des mois plus tard. Il faut donc fournir aux élèves une batterie d’exercices corrigés pour qu’ils puissent s’entrainer suffisamment. Et c’est justement là que les fiches arrivent.
Avec mes élèves les plus jeunes, quand ils ne connaissent pas encore l’utilisation de ce genre de fiches, je commence par leur donner moi-même certaines fiches. J’aime bien commencer par leur laisser le choix du niveau ; pour une même matière, je leur demande s’ils veulent des exercices faciles, moyens ou difficiles. Cela me permet d’introduire un premier intérêt des fiches ; ils peuvent travailler sur des exercices de niveaux différents.
Ensuite, je leur explique petit à petit qu’ils peuvent eux-mêmes aller choisir la fiche qu’ils souhaitent faire, en faisant attention à la compétence qu’ils veulent travailler. C’est intéressant par exemple de leur apprendre à faire le lien entre ce qu’ils n’ont pas compris, et la compétence qu’ils doivent réviser pour mieux comprendre. Ou encore de regarder le résultat de leur évaluation, et de voir quelle compétence doit être retravaillée pour mieux réussir la prochaine fois. Dans mon école, on n’évalue pas les élèves avec des points, mais avec des compétences, qui vont être acquises ou pas. J’utilise donc les mêmes compétences dans les évaluations que celles que j’ai écrites sur les fiches. Un élève qui n’aura pas acquis la compétence “Etablir la formule moléculaire d’un composé” sait qu’il devrait prendre une fiche sur cette compétence.
Petit à petit, j’essaie de rendre les élèves autonomes face à l’utilisation de ces fiches. C’est un apprentissage qui prend du temps. En général, dès la deuxième année où les élèves m’ont eue comme prof, ils savent très bien comment le système de fiches fonctionne, et ils sont tout à fait autonomes dans leur utilisation.
En classe, je réserve certains moments à la réalisation en autonomie d’exercices. Durant ces moments, les élèves peuvent faire les exercices que j’ai donné durant le chapitre, mais ils peuvent également aller chercher ce qu’ils veulent comme fiches dans les fardeaux disponibles en classe. Le point compliqué dans l’organisation, c’est si jamais tous les élèves ont besoin d’une fiche venant de la même farde, au même moment. Dans ce genre de cas, je préfère alors prendre moi-même la farde, et demander à tout le monde “qui voudrait une fiche sur la compétence X, et qui sur la compétence Y”, et je distribue la première fiche à tout le monde. Les élèves vont tous se lancer, et ils auront besoin d’une autre fiche à des moments différents, ce qui permet de ne pas créer de bouchon autour de la farde que tout le monde convoite.
C’est intéressant aussi de trouver un endroit dans la classe pour pouvoir déposer une ou deux fardeaux ouverts, pour que les élèves puissent venir chercher la fiche qui les intéresse. Quand il y a moins d’élèves que de places disponibles, c’est très facile à faire. Mais si on manque de place, il peut être intéressant de réfléchir à l’endroit le plus approprié pour cela. Est-ce qu’il y a un espace sur le bureau du prof qui peut être utilisé ? Est-ce qu’un appui de fenêtre assez large est disponible? C’est mieux de le faire loin des autres élèves pour éviter les discussions au moment de choisir une fiche.
Tout ça, c’est lorsque tu es en classe, et les élèves aussi. Mais tu vas toujours avec des élèves qui sont absents, et qui vont te sortir comme excuse qu’ils n’avaient pas accès aux fiches pour travailler chez eux. Comme tu as les fichiers numériques, il te suffit de les mettre à disposition de tes élèves, sur la plateforme numérique que ton école utilise ! Comme ça, plus d’excuse !
Voilà pour l’organisation au quotidien. Mais les fiches peuvent aussi te servir dans d’autres situations.
Des fiches pour me sauver
Une autre utilisation des fiches d’exercices, c’est quand il y a des imprévus.
L’activité que tu as prévue s’est finie plus tôt ? Pas de soucis, tu vas prendre une fiche d’exercice dans une farde, et tu la donnes à tout le monde.
Tu as oublié de préparer des exercices sur la matière du jour, ou tu n’as pas eu le temps de le faire pour n’importe quelle raison ? Pareil : tu prends une fiche dans une farde.
Tu es malade et il faut donner du travail à tes élèves ? Indique simplement la farde et le numéro des fiches qu’ils doivent réaliser en ton absence. En plus, il y a des explications en vidéo s’ils ont besoin d’aide.
Un élève s’ennuie à mourir car le cours est beaucoup trop lent pour lui et qu’il a déjà tout compris depuis longtemps? Tu l’invites à aller prendre une fiche dans une farde et à se lancer là-dedans !
Un élève n’a pas du tout les prérequis nécessaires pour comprendre la matière ? Tu lui donnes une fiche sur ce qu’il doit revoir, et il s’y met en classe ou à domicile.
Des parents viennent te voir, complètement démunis face à leur enfant qui leur dit qu’il ne sait pas comment travailler à la maison pour réussir ? Encore une fois, tu vas chercher des fiches dans les fardes qui se trouvent en classe, tu leur expliques comment les utiliser, et ils repartent avec quelque chose de concret à faire avec leur enfant.
Un dernier avantage des fiches, c’est que, lorsque les élèves deviennent réellement autonomes, ils n’ont plus besoin de moi. Bien sûr, je suis toujours disponible pour répondre à leurs questions. Mais il m’arrive régulièrement, surtout chez les rhétos, qui sont plus autonomes, de passer un cours à les voir travailler par eux-mêmes, à s’entraider et à seulement avoir besoin de moi ponctuellement. Je peux aller faire tout autre chose durant le cours. C’est aussi avec ce genre de pratique que j’arrive à faire toutes mes corrections à l’école et que je trouve toujours le temps de corriger les micro-tests que les élèves auront eu au début du cours !
Voilà, je pense bien que je t’ai tout dit sur mon utilisation des fiches d’exercices. Si certaines choses ne sont pas tout à fait claires, n’hésite pas à m’envoyer un petit message, par mail, sur Instagram ou sur Facebook, et je me ferai un plaisir de te répondre!
Si tu n’as pas encore utilisé de fiches d’exercices, tu peux en télécharger sur les bases de la chimie et sur les mouvements en physique, sur mon site. Je te mets le lien dans la description. Et si tu es conquise par tous les avantages de ces fiches, tu peux acheter le pack complet de fiches de chimie ou de fiches de physique. À l’heure où j’enregistre cet épisode, il y a plus de 200 fiches de chimie disponibles, qui couvrent presque tout le programme belge, de la 3e à la 6e secondaire, et il y a déjà 100 fiches de physique, mais je continue à en rédiger pour rattraper la chimie !
PARTAGER
Rejoins-nous !
Abonne-toi à notre newsletter et reçois directement conseils et ressources dans ta boite mail !
Un mail te confirmation te sera envoyé : n'oublie pas de valider ton adresse mail et de ne pas laisser les mails arriver dans tes spams!
ARTICLES
PODCAST
Créé avec © systeme.io • Politique de confidentialité • Mentions légales